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  • Petite revue d'actualités sur des sujets divers: géopolitique, économie, santé etc.... Le titre est inspiré de l'ouvrage de Joël de Rosnay : "le macroscope - Vers une vision globale" - 1er février 1977 Une introduction à l'étude des systèmes complexes.
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16 février 2019

Gilets jaunes : les meneurs des casseurs appartiendraient à l'extrême gauche

Gilets jaunes : les meneurs des casseurs appartiendraient à l'extrême gauche

VIDÉO. Selon RTL, le profil des 101 personnes interpellées à Paris le 24 novembre ne correspond pas exactement aux affirmations de Christophe Castaner.

Par LePoint.fr
Modifié le 26/11/2018  

Les casseurs du mouvement des Gilets jaunes sont-ils ces personnes d'ultradroite qualifiées de « peste brune » par Gérald Darmanin ? La réalité semble bien plus complexe. Les informations rassemblées par RTL lundi, sur la base de plusieurs sources policières, indiquent que les profils des 101 personnes interpellées à Paris, lors de la grande manifestation du 24 novembre, sont bien plus disparates que ce qu'a laissé entendre Christophe Castaner, après les débordements observés sur les Champs-Élysées.

Selon les informations de la radio, une grande majorité des individus arrêtés par les forces de l'ordre ce jour-là appartiennent en réalité à la catégorie des « suiveurs ». Autrement dit, des personnes lambda, venues des quatre coins de la France, ne présentant aucun antécédent judiciaire, mais qui se sont laissé emporter par des leaders plus radicaux.

Lire aussi Coignard - Au secours, l'ancien monde revient !

Surtout, les leaders en question appartiendraient en réalité à l'ultragauche, et non à l'ultradroite, rapporte RTL. Ils arboraient plusieurs signes « distinctifs » de l'ultragauche repérés lors de leur interpellation. En outre, ces individus sont plus jeunes, âgés pour la plupart entre 25 et 30 ans, et font preuve de plus de détermination. Certains ont même reconnu s'être rendus sur les Champs-Élysées, théâtre des principales violences lors de la manifestation des Gilets jaunes du 24 novembre, pour commettre des dégâts.

Lire aussi Michel Richard - Macron, le peuple et la foule

 

Des casseurs « séditieux »

Après les faits, le gouvernement n'avait pas tardé à réagir pour condamner des violences observées ce jour-là, notamment envers les forces de l'ordre. « Honte à ceux qui les ont agressées. Honte à ceux qui ont violenté d'autres citoyens et des journalistes. Honte à ceux qui ont tenté d'intimider des élus. Pas de place pour ces violences dans la République », avait écrit Emmanuel Macron sur Twitter

De son côté, à la mi-journée samedi, Christophe Castaner accusait des violences perpétrées par des casseurs « séditieux » qui « ont répondu à l'appel de Marine Le Pen ». Au total, la deuxième grande journée de mobilisation des Gilets jaunes a rassemblé quelque 8 000 personnes à Paris, et plus de 100 000 personnes sur la France entière. Dimanche, plusieurs Gilets jaunes devaient se réunir pour désigner cinq porte-parole de leur mouvement.

Lire aussi Neumann - Gilets jaunes : ce que les politiques ont raté

 

 

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