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Vu au macroscope 3
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  • Petite revue d'actualités sur des sujets divers: géopolitique, économie, santé etc.... Le titre est inspiré de l'ouvrage de Joël de Rosnay : "le macroscope - Vers une vision globale" - 1er février 1977 Une introduction à l'étude des systèmes complexes.
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10 juin 2019

VATICAN II- "Il faut décomplexer les catholiques par rapport au pape quel qu’il soit" - Mgr Ginoux

 "Sur l’islam comme sur les questions politiques, le catholique n’a pas à suivre dans tous ses développements telle ou telle position du Saint-Père.
Il faut décomplexer les catholiques par rapport au pape quel qu’il soit.
Ce n’est pas lui manquer de respect que d’affirmer que la réalité de nos ghettos en Europe pose un véritable problème et inquiète les populations. "  - Monseigneur Ginoux

*

Pour y voir clair commençons par examiner ce qui a conduit au Pape actuel commencons par examiner ce qu'a produit et diffusé Vatican II (et ses adorateurs de l'oignon!!!) :
 Contradictions entre Vatican II et la doctrine catholique (Publié le 25 juin 2008):       
Extrait
:... " Les shintoïstes, les caïnites (secte dont les disciples s’efforcent de faire toutes sortes de péchés, afin d’imiter Caïn), les supra-lapsaires (groupuscule protestant), les gomariens (idem), les lucifériens (jadis disciples de Lucifer de Cagliari, combattus par saint Jérôme; au­jourd’hui adeptes du culte de Lucifer), les adorateurs de l’oignon (ça existe en France à l’heure actuelle) et les adeptes de toutes les autres sectes bizarres - oh pardon! il eût fallu dire « groupes religieux » ­sont donc autorisés à répandre leurs délires par voie de presse."

**

Précisions sur Vatican II

13 mars 2013                  //   legrandreveil

 

vatican

Pour mieux comprendre ce qui va se passer avec le successeur de Benoît XVI, le supposé faux prophète, il faut aussi bien comprendre l’essence du concile Vatican II et ses conséquences. Car, en 50 ans de méfaits, ce concile a largement préparé le terrain et les esprits.

Il y a vraiment eu un « avant » et un « après ». Même si des tendances libérales étaient apparues dès le milieu du XIXème siècle, tous les papes avaient su maintenir le cap. Jusqu’à Vatican II.

Comprendre Vatican II nécessite de connaître la tradition, l’Eglise d’avant, l’Eglise millénaire.
Or, en 50 ans, beaucoup de gens ont perdu de vue ce qu’était cette Eglise d’avant. Et du coup, ils ne perçoivent pas vraiment, ou suffisamment, les méfaits de Vatican II.

Mes différents articles à propos de la succession du pape ont fait réagir plusieurs lecteurs, certains s’interrogeant sur la légitimité même de papes dont maints faits, gestes et paroles relèvent de l’hérésie, comme Jean-Paul II et Benoît XVI.

Alors, finissant par douter moi-même, j’ai consulté deux éminents spécialistes, auteurs de plusieurs livres théologiques, pour leur poser la question :

Benoît XVI était-il un anti-pape ?
Un pape peut-il être considéré comme pape même s’il professe des hérésies ?

Dans les deux cas, la réponse a été très claire :

a) Oui, Benoît XVI était bien le successeur légitime de saint Pierre sur le siège de Rome, cela ne fait aucun doute.

b) Oui, hélas, un pape peut malheureusement professer des hérésies, car « il faut distinguer entre ses paroles et ses acte, où l’on reconnaît la voix du successeur de Pierre, et ceux où l’on ne reconnaît que les options personnelles d’un Pontife agissant au nom de principes et en fonction d’une pastorale -ou d’une politique-, qui sont en désaccord manifeste avec ceux de la tradition de l’Eglise. » (père Joseph de Sainte Marie, professeur de théologie).
Autrement dit, tant que le pape ne s’exprime pas ex cathedra et/ou revêtu de l’infaillibilité pontificale, tout théologien est en mesure de détecter -et de lui reprocher- des erreurs et même des hérésies. Or, le concile Vatican II fut un concile pastoral et non dogmatique, et Jean-Paul II comme Benoît XVI se sont bien gardés de proférer leurs hérésies revêtus de l’infaillibilité pontificale.

C’est toute l’ambiguïté de Vatican II : un habile amalgame entre tradition et positions modernistes, où une affirmation et son contraire se côtoient en permanence, impliquant un véritable décryptage des textes. Nous sommes en présence d’une subversion du langage et des idées où règne l’ambiguïté et où chacun peut trouver ce qu’il veut ; Ainsi le traditionaliste est piégé, et le moderniste légitimé.
Du coup, quoique pastoral, Vatican II aura des conséquences dogmatiques.

On pourrait appliquer à ce sujet la réflexion de René Guénon, qui s’y connaissait en manipulations et mensonges : « L’imposture n’existe qu’autant qu’elle est basée sur certaines vérités propres à inspirer confiance. »

Il existe des rayons entiers de bibliothèques dénonçant et expliquant les erreurs du concile Vatican II, je me bornerai donc à esquisser une synthèse en m’appuyant sur deux documents :

 

Dossier Vatican II – extrait de la revue de l’AFS (Action Familiale & Scolaire)

Numéro de février 2013, article de Yann Le Coz – Pour mieux connaître l’AFS cliquez ici
Cet article traite des conséquences de Vatican II et des actions réalisées depuis (JMJ, oecuménisme, etc…) :

revue-AFS« Autant de contributions à une spiritualité globale qui accompagnent la mise en œuvre d’un gouvernement mondial, conduisant à une paix, une félicité universelle, grâce à laquelle tout homme vivra dans la dignité. L’unité se fera autour du culte de l’homme, dont « Christ » serait, parmi d’autres, un modèle moral susceptible d’universalisme.

Ainsi « purgé » ou mis à jour, le catholicisme s’intègre bien dans la spiritualité globale. Mais il n’est plus catholique. Vide de sa substance propre, c’est-à-dire ayant abandonné ses positions intransigeantes [selon les ennemis de l’Eglise], l’Eglise du concile -pour reprendre l’expression de Paul VI- occupera une place de choix dans la religion civique de la démocratie mondialiste, mettant son point d’honneur à bien montrer qu’elle est « experte en humanité », ainsi que l’affirmait Paul VI à l’ONU.

D’où le cri d’alarme de Mgr Gherardini qui constate que sur la Royauté Sociale de Notre-Seigneur, « est tombé le silence, conséquence d’un certain nombre de prémisses, parmi lesquels en premier l’anthropocentrisme conciliaire qui substitue l’homme à Dieu et au Seigneur Jésus et l’irénisme qui a fait du pluralisme religieux le nouveau dogme grâce auquel toute religion trouve sa justification… Dignitatis humanae donne à toute religion le même droit à une reconnaissance sociale qui conduit inévitablement à mettre le Christ à une place secondaire. »

Ces quelques références devraient faire réfléchir ceux qui ne veulent ni voir, ni entendre, ni comprendre : les trois piliers de la pastorale mise en œuvre par Vatican II rejoignent les « valeurs » promues par la spiritualité globale :

  • La liberté religieuse, ni vrai et ni faux, libre pensée, libre examen, droits inhérents à la dignité naturelle de l’homme ;
  • La collégialité, l’égalité de tous les hommes, puisque suivant Gaudium et Spes, « le Christ s’est uni à tout homme » ;
  • L’œcuménisme, équivalence de toutes les religions et croyances ;

… sont le pendant dans la spiritualité conciliaire de ce qu’est la devise Liberté, Egalité, Fraternité dans la spiritualité maçonnique.

Conclusion de l’auteur
Cette spiritualité globale, inspirée de la religion des Droits de l’Homme, n’offre qu’un humanisme apparent. Car elle met un peu plus les hommes et leurs sociétés sans défense, à la merci du maître du monde et de ses séides. L’avancée méthodique de la construction mondialiste et la neutralisation progressive des esprits semblent avoir éliminé toute capacité de réaction.

Vatican II, en mettant sous le boisseau les dogmes, en refusant de condamner l’erreur -puisque tout se vaut- , en s’attaquant à la Royauté Sociale de Notre-Seigneur, en fait, en laïcisant le catholicisme, a contribué au-delà des attentes des ennemis de l’Eglise, à faire du catholicisme une religion molle, une liturgie misérabiliste, des fidèles invertébrés et majoritairement atteints d’un syndrome immunodéficitaire acquis cérébral. Car l’intelligence n’étant plus nourrie, le doute a remplacé la foi. »

X

Bertrand Acquin dans son livre « Ce soir l’Apocalypse » analyse remarquablement Vatican II

B-acquin« Les prêtres et les pasteurs, tièdes de sacré et de métaphysique, donnent surtout dans le social et ont trop souvent fini par escamoter le Christ fils de Dieu au profit du seul Jésus fils de l’homme. »

« Un rapide survol de l’Eglise, notamment dans les temps de l’après-Vatican II, est révélateur de cette « inversion » au sein de cette Eglise de Pierre, comme si une force désagrégeante s’était soudain activée en son sein –à son insu même.

Lorsqu’on examine son parcours au cours du règne des quatre derniers papes, on débouche sur un extraordinaire phénomène « d’évacuation » : expulsion progressive du spirituel essentiel au profit de l’animique existentiel entraînant une vacuité fondamentale ; abandon de toute référence à la tradition ; églises de plus en plus vides de fidèles ; séminaires désertés ; désacralisation accélérée au profit d’un anthropomorphisme sociomoral naturaliste … »

Lorsque saint Paul nous rappelle que les temps annonciateurs de la Parousie seront ceux de l’apostasie, cela signifie que cette infiltration de l’Eglise de Pierre était prévue -car ce ne sont tout de même pas les incroyants qui peuvent apostasier !- et, plus encore, lorsque Jésus-Christ lui-même formule cette interrogation « Lorsque le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? » (Luc XVII, 8) sa question est en fait une réponse, car il s’agit bien d’un message qu’il nous passe « pour la fin », sachant pertinemment ce qui allait se produire au sein même de son Eglise terrestre soumise aux assauts de Satan.

On peut ne pas être en parfait accord avec Jacques Maritain, mais reconnaissons-lui au moins cette lucidité prémonitoire qui, dès 1965, lui fit prédire que Vatican II ouvrait la porte à une apostasie imminente. Propos à rapprocher de ceux de Paul VI prenant soudain conscience des ravages : « Nous avons l’impression que par quelque fissure Satan est entré dans le Temple de Dieu. »

X

Avec ces quelques éclaircissements, que je destine d’abord aux catholiques de bonne foi, n’ayant connu que Vatican II et embarqués inconsciemment dans cette galère, vous comprendrez mieux les propos et la stratégie que mènera le futur (anti)pape dans les prochains mois.

A ce sujet, je verrai bien Peter Turkson élu au siège de Pierre.peter-turkson
Jeune, mondialiste, moderniste, noir et originaire du Tiers-monde (c’est tendance) et il s’appelle Pierre… joli clin d’œil à Pierre le Romain !
On le saura vite…

 

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