Trump a envoyé Paul Rand pour apaiser les tensions avec l'Iran
La campagne électorale est lancée sur les chapeaux de roues aux USA. La réélection de trump ou son échec sera l’évènement politique mondial en 2020 qui va influencer le destin de la planète. D’immenses forces de propagande vont se remettre en branle face a Trump, comme en 2016 ou tous les médias étaient contre lui...
Il va y avoir du spectacle.
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Les prix du pétrole plongent après que Trump a envoyé Paul Rand pour apaiser les tensions avec l'Iran
par Tyler Durden
mer, 17/07/2019 // zerohedge
Un développement énorme qui pourrait faire reculer rapidement l'escalade des tensions entre Washington et Téhéran dans le golfe Persique : Politico rapporte que le sénateur Rand Paul - le républicain libertaire anti-interventionniste du Kentucky - a été choisi par le président Trump comme son émissaire pour servir de médiateur avec l'Iran après que le sénateur du Kentucky eut proposé cette idée.
M. Trump aurait maintenant approuvé le plan, présenté pour la première fois le week-end dernier par Paul lors d'une sortie de golf pour éviter une escalade vers un conflit militaire avec l'Iran, selon de nombreux responsables américains.
Sénateur Rand Paul (R-KY), photo du dossier : Getty
On ne sait pas encore exactement où en est le plan, ni si une éventuelle rencontre avec le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif a été convenue, mais le sénateur Paul chercherait à apaiser les tensions tout en permettant à la Maison-Blanche d'échapper aux deux mauvaises options du conflit direct ou des " guerres des pétroliers " continues qui pourraient couler les marchés pétroliers mondiaux.
Politico a rapporté les détails suivants mercredi :
Au cours d'une partie de golf le week-end dernier, le sénateur Rand Paul a demandé la bénédiction du président Donald Trump pour une mission diplomatique sensible.
Paul a proposé de s'asseoir avec le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif pour étendre une branche d'olivier fraîche au nom du président, selon quatre responsables américains. L'objectif : réduire les tensions entre les deux pays. Trump a approuvé l'idée.
Comme son père Ron Paul, le jeune Paul s'est exprimé ouvertement ces dernières années en faveur du retrait des troupes américaines dans le monde entier et de la fin des "guerres de changement de régime". Depuis le début de sa carrière politique, il a été un critique constant sur tout, de la politique afghane à l'invasion de l'Irak en 2003, en passant par les efforts secrets des États-Unis pour renverser Assad.
Pour l'instant, il semble que le marché voit cela d'un bon œil alors que les prix du pétrole redescendent en raison de la désescalade apparente (même si cela va probablement frustrer l'OPEP).
L'" état profond ", sans doute déjà agacé par le choix de Trump de représenter la Maison-Blanche à la table avec Zarif, est aussi probablement frustré. Comme Politico l'a rapporté plus loin :
Paul a longtemps été en désaccord avec l'équipe de faucons servant aux échelons supérieurs de l'administration Trump, y compris le conseiller à la sécurité nationale John Bolton et le secrétaire d'État Mike Pompeo. Au début de l'administration, il a mené une campagne publique contre l'actuel envoyé spécial de l'administration au Venezuela, Elliott Abrams, lorsque son nom a été annoncé comme candidat au poste de secrétaire d'État adjoint - et a aidé à faire échouer sa candidature en défendant ses vues hawkish lors d'une apparition dans l'émission Fox News de Tucker Carlson, selon une source directement au fait des événements.
Actuellement, FM Zarif est à New York, avec un visa américain restreint qui ne lui permet de voyager qu'avec des blocs au siège de l'ONU, pour des réunions des Nations Unies et des interviews avec des journalistes assis.
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