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Vu au macroscope 3
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  • Petite revue d'actualités sur des sujets divers: géopolitique, économie, santé etc.... Le titre est inspiré de l'ouvrage de Joël de Rosnay : "le macroscope - Vers une vision globale" - 1er février 1977 Une introduction à l'étude des systèmes complexes.
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23 juillet 2019

La fabrication de Greta Thunberg – pour consentement. Actes I , II , III.

 

 

 

La fabrication de Greta Thunberg – pour consentement, acte II : la vérité dérangeante derrière l’embrigadement des jeunes

par · Publié 20 juillet 2019       //            entelekheia

Dans l’Acte I de cette nouvelle enquête, j’ai ouvert le dialogue avec les observations suivantes de l’artiste Hiroyuki Hamada :

« Ce qui est exaspérant dans les manipulations du complexe industriel à but non lucratif, c’est qu’ils récoltent la bonne volonté des gens, surtout des jeunes. Ils s’adressent à ceux qui n’ont pas reçu les compétences et les connaissances nécessaires pour penser par eux-mêmes dans le but de servir des institutions conçues pour servir la classe dirigeante. Le capitalisme fonctionne systématiquement et structurellement comme une cage pour animaux domestiques. Ces organisations et leurs projets, qui opèrent sous de faux slogans humanistes afin de soutenir la hiérarchie de l’argent et de la violence deviennent rapidement certains des éléments les plus cruciaux de la cage invisible des grandes entreprises, du colonialisme et du militarisme. »

La Fabrication de Greta Thunberg – pour consentement a été écrit en six actes.

 

Dans l’ACTE I, je révèle que Greta Thunberg, l’enfant prodige actuelle et le visage du mouvement de la jeunesse en lutte contre le changement climatique, sert de conseillère spéciale jeunesse et siège au conseil d’administration de We Don’t Have Time (Nous n’avons pas le temps), une start-up tech en plein essor. J’explore ensuite les ambitions de l’entreprise tech We Don’t Have Time.

 

Dans l’ACTE II, j’illustre la façon dont les jeunes d’aujourd’hui sont les agneaux sacrificiels de l’élite dirigeante. De plus, dans cet acte, je présente les membres du conseil d’administration et les conseillers de We Don’t Have Time. J’explore le leadership du nouveau projet We Don’t Have Time et les partenariats entre des entités environnementales privées bien établies : le projet Climate Reality d’Al Gore, 350.org, Avaaz, Global Utmaning (Global Challenge), la Banque mondiale et le Forum économique mondial (Forum de Davos, acronyme anglais WEF).

 

Dans l’ACTE III, j’expose la façon dont Al Gore et les capitalistes les plus puissants de la planète se tiennent derrière les mouvements de jeunesse montés aujourd’hui et pourquoi. J’explore les liens entre We Don’t Have Time/Thunberg et Our Revolution, l’Institut Sanders, This Is Zero Hour, le Sunrise Movement et le Green New Deal [« New Deal vert », un « package » de réformes pro-climat et anti-inégalités proposé par le Parti démocrate des USA. Le nom fait référence au New Deal de Roosevelt, NdT].

J’évoque également la célèbre famille de Thunberg. En particulier, la célèbre mère de Greta Thunberg, Malena Ernman (Héros de l’environnement de l’année du WWF, 2017) et le lancement de son livre, en août 2018. J’explore ensuite la généreuse attention médiatique accordée à Thunberg en mai et avril 2018 par SvD, l’un des plus grands journaux suédois.

 

Dans l’ACTE IV, j’examine la campagne qui se déroule actuellement, avec son but de « conduire le public en mode d’urgence ». Plus important, je résume qui et quoi ce mode est destiné à servir.

 

Dans l’ACTE V, j’examine de plus près le Green New Deal. J’explore le think tank Data for Progress (Données pour le progrès) et le ciblage de la jeunesse féminine comme clé « fémographique ». Je connecte l’architecte principal et les auteurs des données du « Green New Deal » à l’ONG World Resources Institute. De là, je vous guide à travers l’imbrication de la Business & Sustainable Development Commission (Commission pour le business et le développement durable) et de la New Climate Economy (initiative Nouvelle Économie du Climat) – un projet du World Resources Institute. Je révèle le point commun entre ces entités et l’attribution de valeurs monétaires à la nature, représenté par la Natural Capital Coalition (Coalition pour le capital naturel) et le complexe industriel à but non lucratif considéré en tant qu’entité. [Complexe industriel à but non lucratif : l’auteur reprend l’expression « Complexe militaro-industriel » et l’applique au réseau mondial des ONG à but non lucratif, NdT]. Enfin, je révèle comment tout cela a abouti à la mise en œuvre de paiements pour des services liés à l’écosystème (c’est la financiarisation et la privatisation de la nature, à l’échelle mondiale) qui « devrait être adoptée lors de la quinzième réunion à Pékin en 2020 ».

 

Dans l’acte final, l’ACTE VI [Crescendo], je termine la série en révélant que les fondations mêmes qui ont financé le « mouvement » du climat au cours de la dernière décennie sont aujourd’hui partenaires du Climate Finance Partnership et cherchent à siphonner 100 billions de dollars de fonds de pension. Je révèle l’identité des individus et des groupes à la tête de cette matrice, ceux qui contrôlent à la fois le média et le message. Je remonte un peu dans le temps pour décrire brièvement les dix années d’ingénierie sociale stratégique qui nous ont menés jusqu’à ce précipice.

Je vois la relation entre le WWF, l’Institut de Stockholm et le World Resources Institute comme des instruments-clés dans la création de la financiarisation de la nature. J’examine également les premières campagnes publiques pour la financiarisation de la nature (le « capital naturel ») qui sont peu à peu introduites dans le domaine public par le WWF. Je réfléchis à la façon dont les ONG mainstream tentent de préserver leur influence et de manipuler encore davantage la population en se cachant derrière les groupes d’Extinction Rebellion organisés aux États-Unis et dans le monde entier.

Une fois l’écran de fumée dissipé, le vague, voire la quasi-inexistence des demandes, qui rappellent les « exigences » de TckTckTckTck en 2009, pourront être pleinement comprises.

Certains de ces sujets, ainsi que d’autres, feront l’objet de publications ultérieures et seront discutés plus en détail au fur et à mesure des addenda qui viendront s’ajouter à l’important volume de recherches. Il s’agit notamment de passer de l’autre côté du miroir et d’explorer à quoi ressemblera le véritable « Green New Deal » de la Quatrième Révolution industrielle. Il sera également question du pouvoir de la célébrité – et de la façon dont elle est devenue un outil-clé, à la fois pour le capital et pour s’assurer de la passivité conformiste des populations.

Note : Cette série contient des informations et des citations traduites du suédois via Google Translate.

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...😜🤡💋
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