«On utilise les dérapages de certains gilets jaunes pour caricaturer le mouvement»
Rien à ajouter à ce qu'explique Arnaud Benedetti, professeur associé à l'Université Paris-Sorbonne:
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... "Il aura fallu qu'aux marges extrêmes du mouvement s'agglutinent «une poignée de misérables», selon la formule du Général de Gaulle au sujet de la collaboration et de ses agents, pour que tout ce qu'une mobilisation charrie de questions sociales, institutionnelles, existentielles en somme, soit réduit au mythe de «la République en danger»... Le macronisme, flairant l'aubaine, n'a pas hésité à souffler dans les trompettes de l'indignation, sonnant par tous ses cuivres l'alarme de la démocratie en péril. Depuis que le vent s'est levé sur les ronds-points, la tentation du discrédit et du reductio ad «années 30» pulse la com' gouvernementale. C'est une constante des marcheurs" ... Lire l'article «On utilise les dérapages de certains gilets jaunes pour caricaturer le mouvement»