Viktor Orban - un plan en sept points pour arrêter l’invasion migratoire qui met la survie de notre continent en péril.
Dans son discours, Orbán a parlé tout d’abord de la communauté politique du Fidesz. Celle-ci a confiance en soi, elle est forte et optimiste, mais il n’y a pas lieu d’être excessivement optimiste.
Le Premier ministre hongrois a déclaré que jusqu’à présent, les élections au Parlement européen ne semblaient pas être décisives, elles devaient juste décider si le président serait de gauche ou de droite.
À titre d’exemple, il a mentionné Jean-Claude Juncker, qui était censé être un membre de la droite – « il s’est avéré que c’était un “socialiste transversal” ».
Cette fois, en revanche, nous sommes vraiment confrontés à une élection historique : l’Europe choisit son avenir. L’enjeu est de savoir si l’UE sera formée des leaders pro-immigration ou des leaders anti-immigration. Selon Viktor Orbán, la Hongrie décidera si nous défendons notre culture chrétienne ou si nous faisons place au multiculturalisme.
a déclaré le chef du gouvernement. Au moment de sa formation, a-t-il dit, l’Union européenne avait une grande âme et un petit corps . De nos jours, c’est exactement le contraire : son corps est grand mais son âme est petite.
a déclaré Orbán. Il a souligné que la politique doit être basée sur la réalité. Bruxelles ne prend pas en compte et ne veut pas prendre en compte les réalités, la réalité de la vie des États-nations. Voilà pourquoi « le Bavarois catholique Weber offense les Hongrois. Un Bavarois de Bruxelles peut le faire, mais un Bavarois de Münich ne le ferait jamais. »
En conséquence, « nous ne sommes pas disposés à nous soumettre à Bruxelles si ce n’est pas bon pour les Hongrois ». Le Premier ministre a rappelé que nous discutions avec Bruxelles depuis neuf ans, mentionnant par exemple la baisse du budget de l’État (ndt : Bruxelles est contre) ou la construction d’une clôture qui protégerait l’UE des vagues migratoires.
Viktor Orbán, citant un sondage de l’UE, a rappelé que 68% des Français, mais aussi 52% des Allemands estiment que la vie des prochaines générations sera pire. Cette proportion n’est que de 26% en Hongrie. Il a également cité une autre enquête selon laquelle 80% des Hongrois estiment que la culture chrétienne doit être protégée.
Selon le chef du gouvernement, l’Europe est aujourd’hui aux prises avec des bouleversements culturels et identitaires, c’est pourquoi moins d’enfants naissent, c’est pourquoi aussi elle soutient la migration. Pourtant, elle aurait le pouvoir d’arrêter les migrants, car l’Europe est un continent de 500 millions d’habitants, plus peuplé que les États-Unis et la Russie réunis.
Selon Viktor Orbán, alors que le but des Hongrois est de « préserver l’Europe et notre pays comme nous les avons connus », les parlementaires bruxellois qui vivent dans leur bulle sont devenus majoritaires et voudraient abolir la priorité de la culture chrétienne.
Et s’ils y parviennent, ils peuvent aussi bien éliminer les États-nations. Le but ultime de Bruxelles est les États-Unis d’Europe. Selon le Premier ministre, l’exemple soviétique nous enseigne que nous devons refuser de donner plus de pouvoir à Bruxelles.
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La gestion de la migration doit être retirée des bureaucrates bruxellois et rendue aux gouvernements nationaux !
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Aucun pays ne doit être obligé d’accepter des migrants contre sa volonté !
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Personne ne doit être autorisé à entrer en Europe sans documents d’identité valables !
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Supprimer les cartes de crédits pour les migrants ainsi que les visas de migrants !
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Bruxelles ne doit pas donner plus d’argent aux organisations de soutien à l’immigration liées à Györg Soros (ndt : comme Amnesty Iternational), mais au contraire rembourser aux États membres les coûts de la protection des frontières !
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Personne en Europe ne doit faire l’objet de discrimination parce qu’il se déclare chrétien !
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Que ce soient des leaders s’opposant à la migration qui aient la gouvernance des institutions de l’UE !